lampes de mineurs, divers objets de mine, outils de mineur et documents

Pas de soucis, Si je peu aider... avec mes modestes moyens, je le ferai toujours avec plaisir.
Luc

un grand merci a vous

comme j ai affaire a des connaisseur

j ai une petite question quelqu un connait cette lampe

Une fois de plus détermination difficile.
Je pense à une lampe type MARSAUT avec fermeture magnétique .
Photo

JCMineramis a écrit:

Une fois de plus détermination difficile.
Je pense à une lampe type MARSAUT avec fermeture magnétique .
Photo

le remplissage ce fait via le porte mèche et pas part le bouchon comme indiqué sur ton image

Je ne parle pas de remplissage qui ,bien entendu s'effectue par le haut mais de la pastille sous le réservoir qui est le système de  fermeture magnétique comme le montre ta photo.

JCMineramis a écrit:

Je ne parle pas de remplissage qui ,bien entendu s'effectue par le haut mais de la pastille sous le réservoir qui est le système de  fermeture magnétique comme le montre ta photo.

a okok

Possédant le catalogue album de la FABRIQUE LIEGEOISE de lampes  de sûreté Hubert Joris datant de 1911,je transmets quelques photos (dessins) de  lampes tirées de ce catalogue.

Dans un premier temps je placerai des photos de
LAMPES CUIRASSEES
Types usuels de lampes cuirassées autorisées en Belgique et en France.

Lampe MUESELER à l'huile grasse 1904.

Lampe BODY-FIRKET à l'huile grasse.

Lampe FUMAT à l'huile grasse (huile végétale)1903.

Lampe MARSAUT-TYPE à l'huile.

Lampe WOLF A BENZINE(alimentation d'air supérieure type Marsaut.

Lampe Wolf a BENZINE (introduction d'air par le bas  type Bruay 1901).

La même lampe ,sectionnée.

Deux lampes WOLF a BENZINE (introduction d'air par le bas)
La première avec rallumeur à commande rotative  latérale .
La deuxième avec fermeture magnétique Débus

DEUX Lampes WOLF à BENZINE type 3 (introduction d'air par le bas).
Lampes semblables aux précédentes mais ,avec fermetures par rivet de plomb.
La première ,fermeture système PIRCKHER utilisée dans la compagnie de Béthune (Pas-de -CAlais).
L'autre avec fermeture à charnière.

Lame WOLF à BENZINE (nouvelle construction)Type Béthune 1906.
Entrée d'air par le bas
Rallumeur à commande rotative latérale par bande au fulminate ou par bande paraffinée -Anneau de fermeture nouveau modèle -Mèche plate ou ronde.

Deux lampes WOLF N°3 ,ou WOLF- JORIS.1906
Alimentée à la benzine  entrée d'air inférieure,rallumeur par bande paraffinée,fermeture bouvelle à baïonnette et verrou magnétique,cuirasse spéciale elles pouvaient avoir un double verre (facultatif).

Cette lampes Wolf ou Wolf-Joris est une variante du type pérécédent.
Construite spécialement pour les charbonnages d'Ormont à Châtelet (Belgique).
Cette lampe est munie de la fermeture magnétique système Débus.

PAR LA SUITE,je placerai des photos de quelques lampes non cuirassées.
A suivre ...

Quelques LAMPES NON CUIRASSEES

Lampe MUESELER type belge ,alimentée à l'huile ,fermeture à vis.

Lampe MUESELER  belge à l'huile ,fermeture magnétique.

Toujours une MUESELER avec fermeture magnétique (système Débus).


Lampe WOLF ,introduction d'air par le haut.
Alimentée à la bezine

Lampe WOLF introduction d'air par le bas.
Alimentée à la benzine

Lampe Wolf en tôle d'acier emboutie , alimentée à la benzine.Alimentation d'air par le haut.

Lampe WOLF JORIS,cette lampe ne présente aucune autre modification à la WOLF JORIS cuirassée simplement la suppression de la cuirasse.

Lampe Wolf  à benzine (type nouveau utilisée à Mariemont -BASCOUP).

Lampe WOLF à benzine de dimensions et poids réduits ,a été étudiée spécialement pour les charbonnages de Lonette (Belgique).Elle convenait bien pour l'exploitation des<<petites couches>>.
Fermeture Débus.
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DEUX LAMPES pour MINES NON GRISOUTEUSES.

La première avec une petite cuirasse lampe WOLF était employée dans les exploitations de terre plastique à Andenne (Belgique) et ,par mesure de  précaution dans quelques charbonnages non grisouteux!!.
Alimentation à la benzine.
La deuxième avec la haut verre est une lampe <<bainbridge>> L'entrée d'air n'est pas protégée par des toiles métalliques.Alimentation à l'huile.

Quelques lampes pour géomètres -exemptes de fer.



Lampe pour géomètre exempte de fer,alimentée à benzine -rallumeur par friction.
Construite exclusivement en argent neuf ou en laiton.

deux lampes pour géomètres
la première , une lentille biconvexe dirige le faisceau lumineux.
La deuxième,porte trois lentilles.
Les deux alimentées à benzine ,rallumeur intérieur par friction
Lampes de sûretés pour géomètres.
La première est pourvue d'une suspension à la cardan qui maintient la flamme bien verticale et évite le ternissement du verre.Alimentation à benzine.
La deuxième ,est la même que la première mais avec une cuirasse protectrice.
Ces lampes pouvaient servir pour signaux .On les fournissaient  avec des verres de plusieurs couleurs.


LAMPE  de SAUVETAGE
Cette lampe brûlait dans des milieux pauvres en oxygène.Elle trouvait son application dans les mines qui faisaient usage des sacs  Galibert .Un tuyau de caoutchouc amène le comburant du sac à la lampe.
A suivre...

LAMPES pour CHARGEAGES ou D'ACCROCHAGES.

Lampe Wolf .
Le réflecteur et la grande hauteur du verre contribuent à augmenter le pouvoir lumineux.

Lampe construite spécialement pour l'éclairage des chargeages ,des chambres de machines souterraines, écuries de fond.
Alimentation  à huile ou benzine.cette lampe possède trois mèches .fermeture magnétique. Abat jour en nickel diamètre de 40 cm
Elle est de grande dimension 42.5 cm de hauteur.

Lampe pour chargeages sans cuirasse ni abat-jour.rallumeur par bande paraffinée à commande latérale.
Année 1911

Cette lampe pour chargeages avec cuirasse et son réflecteur pouvait être placée sur les moteurs  à essence ou analogues servant au transport des wagonnets dans la mine.Année 1911.

Lampe de chargeages ou d'accrochages.
De forme quadrangulaire à éclairage des chargeages,des chambres de machines ,écuries de fond, etc..
Elle pouvait être suspendue au mur ou tenue à la main.
Alimentation à benzine ou à l'huile.

Lampe UNIVERSELLE de sûreté.
Pour les visites aux dépôts d'essence,poudrières,magasins des mines ,écuries,triages à charbon.
Elle était aussi employée dans les minoteries ,drogueries,fabriques d'explosifs et de produits chimiques,usines à gaz,soutes de navires ,bref dans tous les endroits ou il y avait danger d'introduire une flamme nue.La lampe était considérée comme non explosive.
Alimentation à benzine.Quatre mèches.

LAMPES GRISOUMETRIQUES.

Lampe grisoumétrique système PIELER.
Lampe à alcool .La recherche à la lampe PIELER devait être toujours précédée d'une recherche avec une autre lampe,lampe à benzine par exemple.

Même lampe Pieler mais cuirassée,la cuirasse est pourvue d'une ouverture recouverte de mica pour observer la flamme.

Autre modèle de lampe PIELER
Cuirasse en métal déployé et ouvertures à chicanes avec rallumeur intérieur par friction.
Fenêtre en mica pour observer la flamme.

Grisoumètre système CHESNEAU.
Cette lampe permettait de constater la présence d' un dixième pour cent de grisou.
Alimentation à l'alcool méthilique
Le tamis est recouvert d'une cuirasse en tôle munie d'une fenêtre d'observation fermée par une lame en mica

Eh bé, sacré série!

JCMineramis a écrit:

Ancienne lampe à huile année 1880/1890.
Ce genre de lampe sera en usage dans des charbonnages non grisouteux jusque dans les années 20.

Fabricant; SIELIEUX à FARCIENNE (Farciennes sans le S) elle porte le n°322.
Il existait à l'époque de petites entreprises qui fabriquaient des lampes de mine.
Ici à FARCIENNES commune de Hainaut Belgique.
Il y avait plusieurs sièges dans cette région; Siège des Aulniats
                                                                Siège de Ste Catherine.
                                                                Siège du Roton dernier charbonnage à avoir fermé en région
                                                                Wallonne(1984).  

bonjour désolé de ramenée ce commentaire mais j ai acheté une lampe comme celle si. mais ma réponse est. sur ta lampe il est indique castiau monceau sur sambre ?? merci

Laurent,
pas d'inscription sur cette lampe Castiau Monceau sur sambre.

Uniquement SIELIEUX à FARCIENNE(S ).
Comme je l'ai écrit ,il s'agit certainement d'une petite fabrique. A l'époque, outre les grandes maisons comme celle décrite plus haut (JORIS) il existait de petites entreprises qui elles aussi fabriquaient des lampes pour des charbonnages de la région.

Concernant SIELIEUX ,j'avais écrit à la commune de Farciennes afin d'obtenir des renseignements sur cette fabrique .Je n'ai malheureusement jamais eu de retour.!!!
JiCé.

JCMineramis a écrit:

Laurent,
pas d'inscription sur cette lampe Castiau  Monceau sur sambre.

Uniquement SIELIEUX à FARCIENNE(S ).
Comme je l'ai écrit ,il s'agit certainement  d'une petite fabrique. A l'époque, outre les grandes maisons  comme celle décrite plus haut (JORIS) il existait de petites entreprises qui elles aussi fabriquaient des lampes pour des charbonnages de la région.

Concernant SIELIEUX ,j'avais écrit à la commune de Farciennes afin d'obtenir des renseignements sur cette fabrique .Je n'ai malheureusement jamais eu de retour.!!!
JiCé.

bonjour merci pour l info car la lampe que j ai il est gravé breveter dufrane castiau monceau sur sambre et sur la même pièce il y a marque sielieux

Cette lampe serait de type Dufrane Castiau  mais   fabriquée  entièrement ou en partie par SIELIEUX ?

Elle doit être assez rare ,garde là   bien précautionneusement.

Salutations, moi je ne lit pas "Farcienne" sur ta lampe. mais j'ai comme l'impression qu'il faut lire S.Lelieux & N... ??

christo59 a écrit:

veni, vidi et paf vla la solution, avec JC ça ne traine pas

utilisé&e aussi dans les carrières souterraine ! Joris en vendait.

Faisant de la micro minéralogie ,j'ai l'habitude de passer les minéraux sous une simple loupe ou une loupe binoculaire grossissant 120 fois.
Donc, j'ai passé l'inscription de cette lampe sous la loupe.
Ce que tu prends pour un N est en réalité un A.
Il faut lire SIELIEUX A Farcienne.

Ah, ok donc ce que je croyait être un "&" serait un "A" pour toi et le "N" serait un "F" Ok.
A+
Bernard

Lampe électrique portative .Celle-ci a vécu et il manque les lanières.
Type dBM fabricant DOMINIT Allemagne.

Système d'ouverture à l'aide d'une clé spéciale.

Lampe de mineur électrique composée d'un accumulateur chargé au préalable.
Lampe destinée au porion ou à l'ingénieur également  pour le personnel d'entretien des machines.

Lampe électrique  ogivale cuivrée N° 453    type ARRAS.

Bonjour à tous,
cela fait longtemps que je n'ai plus participé à vos conversations, je reviens avec quelques petites choses.
Je commence par vous mettre une photo qui me pose beaucoup de question.
En fait je fais des recherches sur les mines de manganèse de la vallée de la Lienne (Rahier et Chevron) en Belgique.
Il n'y a pas beaucoup de photos de cette exploitation qui sont connues (si vous en avez je suis preneur)
La photo que je pose est une photo prise par le photographe Othon Taudien fin du XIXème siècle
le photographe avait un magasin à Verviers.
Je suppose que cette photo a été prise à l'Est de la Belgique.
La personne qui m'a transmis cette photo m'a dit qu'un de ses aïeux avait travailler dans une des mines de la Lienne. Cette photo a t'elle été bien prise dans la vallée de la Lienne? tel est la question...
Avez-vous peut-être déjà vu cette photo ou avez-vous déjà vu d'autres photos du bâtiment en arrière plan?
Merci de votre aide précieuse

Voila une bien belle photo ,personnellement je ne sais pas dire formellement où elle a été prise.
S'il s'agit bien de mineurs de la Lienne ,il se peut qu'elle provient de MOËT- FONTAINE,où il y avait une cinquantaine de  mineurs.
La plus grande exploitation était celle de BIERLEUX - WERBOMONT plus de 80 ouvriers.
Celle de Meuville moins de 30 ouvriers.
Sur la photo les mineurs sont équipés de  lampes de Saint Etienne  à huile ,appelées aussi "RAVES"ou  "CREZIEUX" ou LAMPES LENTILLES.Ces lampes contenaient une réserve d'huile suffisante pour brûler près de 10 heures.
Au mois de mars de cette  année ,j'ai obtenu une lampe provenant de la région ,je poste deux photos.

.
J'ai effectué en mai 1995 quelques petites recherches minéralogiques dans la vallée de la Lienne(minéraux de manganèse) ,j'avoue n'avoir rien gardé ,à l'époque je m'étais focalisé sur la carrière CAHAY à VIELSAM.
Cordialement
JiCé.

Je retrouve un article paru dans le journal <<LE SOIR >>

Richesses rouges et industrie aujourd'hui oubliée

Le minerai de la vallée de la Lienne

A y entendre les coups de mine... on se croirait sur un champ de bataille... C'était il y a un siècle, dans la souriante vallée de la Lienne. L'extraction du minerai de manganèse y attira une colonie de migrants. Trois exploitations, entre Chevron et Rahier, produisirent, en 75 ans d'activité discontinue, 400.000 tonnes d'un minerai titrant 20 % de fer et 16 % de manganèse. Parmi les concessionnaires, John Cockerill.

Nicole Dussart-Feron est géographe, Jean Dussart ingénieur industriel. Ils publient, dans un ouvrage illustré enrichi de documents d'époque (1), le fruit de leurs recherches. En résidence dans la région, ils ont cherché la raison des petites dépressions du sol, d'éléments épars à la surface, d'un «Rouge thiers» qui ne fut pas uniquement le lieu de quelques «sabbats» légendaires. Des richesses «rouges», oubliées, furent à l'origine d'une entreprise industrielle relativement importante. Et bien peu connue.

Les auteurs racontent: Première surprise: dans un livre consacré à l'Ardenne et Gaume, le rapprochement entre le hameau de Meuville, 25 habitants, territoire de l'ancienne commune de Rahier (aujourd'hui Stoumont), et la découverte d'un minerai fort rare, la carpholite, silicate d'alumine et de manganèse. Confirmation : les nombreuses allusions dans une étude sur les minéraux belges, à la mine de manganèse de «Moët-Fontaine» à Rahier. Indices suffisants pour les inciter à prospecter. Résultat: le roman d'une industrialisation éphémère dans la basse vallée de la Lienne, à moins de 5 kilomètres de son confluent avec l'Amblève. La véritable exploitation ne commença qu'en 1885, après l'ouverture du chemin de fer Rivage-Trois Ponts et la construction de la route de la Lienne, jusqu'à Stoumont.

Jusqu'au début de 1898, trois concessions furent en exploitation: Bierleux-Werbomont (plus de 80 ouvriers), Moët-Fontaine (cinquante mineurs), Meuville (moins de trente). Au début du XXe, seule Bierleux connut quelques sursauts d'activité entrecoupés d'arrêts, jusqu'en 1934. Au total, on resta loin des millions de tonnes de minerai attendus. Le peu de traces apparentes sont menacées par la végétation, écrivent les auteurs. La mémoire collective est plus fragile encore.

Et pourtant le gisement est apparemment loin d'être épuisé; en 1947, on en estimait les réserves à au moins un million de tonnes jusqu'à la cote - 200. Autre constat: les concessions sont, en principe, toujours valables. Mais les chances de reprise paraissent réduites en raison de la qualité médiocre des minerais.

En annexe de l'ouvrage, des documents sur la population des mines, salaires et coût de la vie au XIXe siècle, relevés de production.

É. B.

(1) «Les mines de Chevron et Rahier - Le manganèse de la basse vallée de la Lienne (1857-1934)»: 540 F, rens.: 087-78.55.13 et 78.57.55.