Celui présenté date du Bajocien ... et comme tu es en manque de culture, voici des infos complémentaires qui devrait te plaire ...
( il est vrai qu'il serait intéressé de présenter un minimum le contexte quand on présente une pièce sur un topik ...) cela prend 10 minutes en cherchant sur google et cela serait plus enrichissant pour tout le monde... en plus, je viens d'apprendre plein trucs sur ces bestioles ...
PLEUROTOMAIRE genre de Mollusques gastéropodes fossiles de l'ordre des Pectinibranches famille des Haliotidées coquille spirale conique et plus ou moins déprimée avec un fort sinus ou une large ente qui part du bord du labre et s'étend plus ou moins loin sur le premier tour de spire. Cette fente s'oblitère au fur et à mesure de l'accroissement de la coquille et laisse sur la spire une bande saillante ce qui sert à distinguer cette coquille de celle des Troques. — Les pleuromaires apparaissent à l'ére primaire et connaissent leur apogée au secondaire.
Le genre Pleurolomaria est largement représenté dans les terrains
sédimentaires. En 1885, Etheridge et H. Woodward (85) ont fait le
recensement
des espèces fossiles et en ont signalé 1156 : ce nombre a été un peu augmenté depuis.
La première espèce connue se rencontre dans le cambrien infé-
rieur (zone à Olenellus) des États-Unis, c'est-à-dire dans les plus anciens sédiments fossilifères : c'est le Pleurotoynaria (Raphistoma) Attleborensis Shaler etFoerste (88), décrit d'après un fragment trouvé à North Attleborough, Mass.
Les Pleurotomaires sont donc contemporains des plus anciens ïrilobiles et des plus anciens Brachiopodes,
qui ont été longtemps considérés comme les plus vieux animaux.
A l'époque silurienne, les espèces sont déjà très nombreuses, sur-
tout en Amérique; leur nombre augmente encore au carbonifère et
atteint son maximum pendant la période jurassique (367 espèces
d'après Woodward). La diminution commence à se faire sentir an
crétacé. Les sédiments tertiaires ne renferment que très peu d'es-
pèces, et, pendant longtemps, on n'en connaissait que quelques-
unes dans l'éocène; l'absence complète du genre à partir du miocène avait même ''ait supposer que les Pleurotomaires étaient complètement et définitivement éteints : ceci explique le vif intérêt qu'a excité la découverte de la première espèce vivante '. Cette lacune est maintenant en partie comblée.
E. Vincent (90) signale, en 1896, treize espèces éocènes ; H. Crosse (82, 6) en indique deux dans le miocène : Pleurotomaria Sisniondai Go\dh\?,s du miocène de Blinde et PL ter-
tiaria Mac-Coy d'Australie.
Deux autres espèces ont été trouvées dans les tufs madréporiques quaternaires de la Guadeloupe : Pleu-
rotomaria Fischeri Mayer ms et PL Duchassaingi Schramm (69);
malheureusement elles n'ont pas été clairement définies. Nous ajou terons à cette liste une forme des terrains tertiaires récents d'Italie:
Pleurotomaria gîgas Borson et une espèce miocène de l'île Santa-
Maria (Açores) : PL atlantica Cotta-.
COMPARAISON DES ESPÈCES VIVANTES AVEC LES ESPÈCES FOSSILES.
Les espèces vivantes sont rangées dans les deux sections Entem-
notrochus V. Fischer et Perolrochus P. Fischer (85). Les Entemnotro-
chus [Pleurotomaria adansoniana et PL Rumphii), caractérisés par la
position élevée (supramédiane) du sinus et par leur ombilic, se relient à une série de formes crétacées rangées dans la section Leptomaria.
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ESPÈCES VIVANTES DE PLEUROTOMARIA.
Parmis les coquillages, les pleurotomaires sont de véritables reliques venues directement du temps des dinosaures. On croyait cette famille éteinte jusqu'à ce que l'on découvre un spécimen en 1970.
On en dénombre aujourd'hui une dizaines d'espèces.