le patrimoine minier

Descente dans les galeries,





machine posant des câbles.


arcaux métalliques.

boisage dans une veine.

Etançons métalliques.

Vérins

loco tracteur.

bande métallique amenant le charbon de la taille dans les berlines(système de balancement par vibration).

ici par scaper(plus moderne)

Et encore par bande

Le mineur dans une veine entièrement boisée.

ventilateur.

indispensable,le téléphone.
A suivre...

Transformateur

Loco.

Une autre à l'entretien,

Pose de charges explosives.

Abattage au marteau compresseur.

Piliers de soutènement marchant

Banc d'atelier pour petites réparations.

Machine pour forage.

Tête de scapeur

Trépans.

Le cheval tirant les berlines.
Anecdote;le cheval tirait 12 wagonnets maximum,si un 13°m était accroché il n'avançait pas.


Au toit de la galerie il y avait des bacs remplis d'eau .
en cas  d'explosion  le souffle engendrait par celle-ci était fortement atténué par le renversement des bacs.

Un autre système ,des planches en équilibres instables de la chaux était simplement posée en tas sur celle-ci,le souffle d'une explosion renversait les planches et ralentissait la propagation du feu et des poussières.

Haveuse.
Je continuerai ce petit reportage demain,le temps de remonter au jour...

Bonne remontée JC !
Respecte bien les paliers de décompression !!!

Merci Jean,je remonte <ouf ti>tout couvert de poussière...



Je me rends à la salle des pendus






Les douches non compartimentées
a suivre...

L'immense verrière qui abrite la salle des moteurs.





Des machines à vapeur et en arrière plan l'enrouleur des câbles de la machine d'extraction.

enrouleur et machine d'extraction.

de construction belge.





Les tableaux des  commandes électriques





Stator partie fixe d'un moteur.

quelques plaques de divers constructeurs.


a suivre...

Photos de diverses machines ,locomotives,grues,wagons...




en arrière plan le chemin cavalier.

Wagon sur la bascule.

Des wagonnets chargés de stériles qui seront déversés dans des wagons ,ceux -ci partiront vers le terril qui se trouvait à quelques kilomètres de la mine.

Venant de la salle de triage,le charbon est déversé dans des wagons.

a suivre...

bureau de l'ingénieur
salle de paye


Les instruments de mesure (théodolites)

Anémomètres
au fond de la mine il y avait des courants d'air.
Courants descendants,ascendants,verticaux ...Ces courants pouvaient éteindre les lampes des mineurs.

La lampisterie


appareils avec masques,ils étaient utilisés par les sauveteurs lors d'accidents (grisou) ils se portent sur le dos.
a suivre...

Je rentre à la maison, en enfourchant mon vélo
un petit détour à l'estaminet du coin <<chez Honorine>>


Intérieur de la maison assez confortable (années 1950)
Le fameux poêle <<crapaud>> ce genre de poêle chauffait très fort,une large taque permettait de placer casseroles,bouilloires,fer à repasser... les fourneaux eux recevaient la cuisson de bonnes tartes..

Au mur photos de famille,du mari mineur et d'un pigeon qui a certainement remporté un concours.
Les mineurs élevaient des pigeons et participaient chaque semaine aux concours colombophiles.
Ils pratiquaient aussi le tir à l'arc,le crossage et certains jouaient dans l'harmonie municipale.
Le matériel de la ménagère,machine à coudre,lessiveuse, calandreuse etc...
Je terminerai en vous recommandant fortement la visite du centre historique minier de Lewarde.
Et pour être tout à fait exhaustif je vous laisse les coordonnées du musée
www.chm-lewarde.com

Super CR, merci Jc

Petit tour en Auvergne         Puy-de -Dôme.
Le siège BAYARD à BRASSAC-les-Mines.
Concession le Charbonnier.
Les mines furent exploitées depuis le XVIIèm siècle
Les derniers charbonnages fermeront en 1978.

Il existait dans la région une vingtaine de chevalements, seul ceux de Bayard et de la Combelle sont conservés.

Le châssis à molettes du siège Bayard et la salle des machines.
Début du fonçage en 1924.
Le puits atteindra 530mètres
Le chevalement mesure 34 m de haut, le diamètre des molettes 5 mètres,2 cages équipaient celui-ci
elles pouvaient contenir 3 berlines de 550 litres ou une berline de 2000 litres.
Situé à BAYARD le petit musée de la mine retrace le travail des mineurs ,il possède 160mètres de galeries reconstituées.
Il abrite de nombreuses photos ainsi qu'une exposition d'outils et de fossiles du houiller.














Je possède des photos du chevalements prises verticalement mais je n'arrive pas à les placer sur le forum ,elles s'affichent toujours à l'envers

Les hommes des services mécaniques ont toujours fait preuve de compétences et d'efficacité dans l'installation de diverse machines et ici, dans le remplacement de mollettes.

Sur un nouveau chevalement ,la pose de molettes à la fosse N°8 dans le douaisis en 1959.
Chaque molette à 6mètres de diamètre et pèse 7 tonnes.
Les planchers sur lesquels elles reposent sont à 34 et 42 m de hauteur.
(Douais mines-1959).
Pose de la molette au puits N°15 ici avec des moyens plus modernes .
(photo relais juin 1972)

En 1975, placement d'un étage sur un nouveau chevalement.
Fosse de l'Escarpelle(photo relais sep 1975)

belles photos

Visite du charbonnage LE BOIS DU CAZIER à Marcinelle.CHARLEROI
Le puits ST charles.
Ensemble je vous invite à découvrir en photos ce lieu de vie et de rencontre sur fond de patrimoine industriel.





En arrière plan la tour de réfrigération.











Molette avec fragment de câble plat.





A suivre, la visite des salles des machines...

La pointeuse,une journée de travail commence...



moteurs électriques.



compresseur.



palan et son énorme crochet.
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Machine d'extraction.


L'enroulement des câbles plats.


Entrée de la cage et le tableau des commandes.





Une roue à aubes ? pas du tout ,il s'agit ici d'un système de ventilation très ancien brassant l'air qui était envoyé dans les galeries.
Cette ventilation provient d'un autre site , il ne reste que deux exemplaires au monde de ce genre.
A suivre...

La salle des machines à l'époque


tableaux de la centrale électrique.

L'ancienne lampisterie.

De belles lampes sont présentées ,certaines sont devenues rares.

La grande lampe est une lampe d'accrochage.


tableau pour la mise en charge des lampes.


Détail.

Les bains douche.



logements des mineurs.



civière ,il y avait de nombreux accidents à la mine.

Une ancienne motrice est exposée  ,elle amenait certainement les mineurs sur le lieu de travail.


Suite et fin...

Le château d'eau.

En partant une colombe se pose sur le toit du château d'eau ,symbole de paix en ce lieu de mémoire qui coûta la vie à 262 mineurs.


Un petit mot pour la fin,
<<Oublié ce PASSE ce serait nier son PRESENT et na pas croire en son AVENIR>>

Superbe CR comme d'hab, tu as du "troner" devant les lampes...

Sous une toiture typique en dents de scie,le site du Bois du Cazier abrite également le musée de l'industrie.
Suite à la révolution industrielle la région de Charleroi devient l'un des principaux centres d'activité économique de Belgique.
Les ateliers
Entre tuyauteries ,foyers, forges ,enclumes ,marteaux pilons ,presses cintreuses, voici quelques photos de ces différentes pièces massives et robustes...







Régulateur ; eau ,vapeur  pression.






Dans le fond on distingue une presse à friction.
Dans l'usine de produits réfractaires où j'étais employé au labo,il y avait de nombreuses presses à friction
80 tonnes,160 tonnes et 250 tonnes.
Je laisse une photo d'une presse de 160 tonnes,avec à la manoeuvre José,qui par la suite sera transféré au sein de mon équipe  contrôles des produits finis.




Dessin d'une presse à friction.

Superbe, comme tjs

+1!

Dans la rubrique lampes de mineur ,j'avais retrouvé les puits 10+12 dans la cour ( cour sans s ).

HORNU:le puits n°12 de la Société Civile des Usines et Mines de Houille du Grand- Hornu (Borinage)
Profondeur atteinte 998 mètres,essentiellement dans les veines à<<Flenu>> charbons flambants et gras à gaz.
Sur la photo on  aperçoit sur la gauche une passerelle avec une petite locomotive à traction électrique elle était bien connue de tous les habitants des environs.Cette petite locomotive tractait les wagonnets d'un puits à l'autre de la société.
A droite les ateliers avec les toits en dents de scie,ces bâtiments existent toujours.

Lorsque j'ai réalisé les photos des dalles des 2 puits dans la cour du site, le fils du propriétaire des lieux m'invite dans sa maison,l'habitation est dans une partie arrière de l'ancienne salle des machines.
Je découvre une peinture représentant la première photo.

La base de la cheminée carrée est toujours visible  une immense volière s'érige sur celle-ci.
Dans le fond l'église d'Hornu.

Intérieur d'un atelier.

Une autre photo du charbonnage puits n°12 (début 20°m siècle).

Démolition de la fosse (photo Raymond G.W.Mahieu)tirée de son livre le Grand- Hornu 1978).

Dalle du puits N°12.

Dans la façade de l'habitation est maintenue une partie d'une jambe du châssis à molettes.

Je vois que Sherlock continue ses enquêtes toujours aussi minutieuses pour notre plus grand plaisir!

Petite escapade au Grand duché de Luxembourg.
En visite chez un couple d'amis luxembourgeois grands collectionneurs des minéraux macros et micros de la mine CLARA (Forêt Noire) et après avoir vu l'immense  et belle collection prenant tout un étage de la maison sans compter le sous sol., nous nous sommes rendus prendre un bon repas dans un restaurant établi dans un ancien magasin ,bistrot de mineurs de la mine de fer <<LA SAUVAGE>>.
Le cadre a gardé toute son authenticité tables ,chaises,vieux comptoir anciennes photos etc...
J'ai réalisé quelques photos du site La Sauvage que j'aime partager avec vous.
Petit historique des lieux.

L'ancienne mine de fer LA SAUVAGE Fond-de -GRAS est située sur la commune de Pétange près de Differdange.
Les flancs de Fond-de-Gras(du nom du directeur Mr Gras) mine La Sauvage étaient percés de 21 entrées de galeries dont certaines ont été restaurées ces dernières années.
Elles donnent accès au vaste labyrinthe de galerie du <<Tëtelbierg>> qui mènent aux différents gisements de minerai de fer.
Ce minerai de fer pauvre en fer 25 à 35% et avec une teneur en phosphore de 0'5 à 1%est nommée <<MINETTE>>
L'exploitation industrielle des galeries de Fond-de -Gras a débuté en 1874 et les dernières ont été fermées dans les années 1950.
Différentes sociétés minières exploitaient les gisements ,notamment les sociétés belges Couillet et Providence qui y transformaient  également le minerai dans leurs propres usines sidérurgiques.

Sur le dédale de voies de chemin de fer à voie étroite qui sillonnaient le Fond-de -Gras seules quelques- unes ont été conservées.Pour prévenir les vols de motrices et autres matériel roulant,les sociétés minières utilisaient des écartements différents.
Leurs voies privées conduisaient des galeries aux rampes de la gare toute proche,le minerai de fer était transbordé dans des wagons de la ligne à voies normales.
On transportait le minerai avec des wagonnets à bennes basculants sur le côté ,modèle luxembourgeois dit <<BUGGI>>du nom de l'inventeur.
Les<< buggi>> furent dans un premier temps tractés par des chevaux puis par de petites locomotives à vapeur,diesel ou électrique.
La <<MINIEREBUNN>> l'un des chemins de fer à voies étroites (écartement 700 mm)a été remis en service en 1990 par l'association Miniérebunn Dhoil Rodange .Elle conduit les visiteurs du Fond-de-Gras à une autre mine (Doihl) empruntant ensuite une galerie souterraine de 1.4 Km .
Malheureusement je n'ai pas eu le temps ce jour là de faire la visite,ce n'est que partie remise.
A suivre quelques photos (extérieur du site)

L'ancienne gare toujours existante.
Galerie souterraine loco tractant des wagonnets remplis de minerai de fer.

Petite locomotive diesel nous apercevons accrochée  sur le côté de la berline une lampe à acétylène.

En haut locomotive à vapeur menant les visiteurs pour une belle balade des différents sites.
En bas loco diesel .
Locomotive électrique sortant de la mine en tractant des berlines bien chargées en minerai.
Petit wagonnet normal (pas un buggi)


deux entrées de mine.

Une troisième entrée avec à l'avant plan l'arrivée d'eau pour le remplissage des locos à vapeur.

Locomotive à vapeur plus imposante.
A suivre le train de laminage (vestige exposé sur le site La Sauvage...)